Thursday, April 24, 2008

2 bons moments...


Le rail-movie déjanté de 3 frangins décalés. Miam !

Narration assez nouvelle sur un emballage noir & blanc à l'ancienne.
Dialogues et acteurs réjouissants. Merci, m'sieur Benchetrit !

2 comments:

Anonymous said...

Puisque vous évoquez le cinéma et quelques films, voici mes avis ceux que vous citez (le cinéma, c'est mon dada, avec les navions of course ! ).
J'ai toujours rêvé d'être un gangster : une déception.
Après une ouverture sensationnelle accompagnée d'une chanson formidable (mais quel est ce morceau si bien collé aux images du braquage raté d'Edouard Baer ? ), le film tombe ensuite dans l'ennui et l'inabouti : à quoi sert l'épisode de l'enlèvement de l'adolescente par exemple ? Quel propos sert-il ? Quelle en est sa chute ? Et le duo Arno / Bashung, mémorable échange raté qui se voulait sûrement culte... Heureusement, de temps en temps, une scène fait mouche, ou le non-sens est parfois réussi. Pourtant, le mélange film burlesque, film d'auteur, film chorale, film référentiel... ne prend pas vraiment. Le générique de fin arrivant, on peut se demander si le réalisateur se faisait plaisir à lui-même ou à ses spectateurs. Difficile d'opter pour la seconde réponse. Finalement, J'ai toujours voulu être un gangster s'assimile plutôt à un film à sketches avec ses travers : une suite inégale d'historiettes dont les moins réussies aplanissent la qualité générale.

Anonymous said...

A bord du Darjeeling limited :
Wes Anderson n'en finit pas de creuser les mêmes sillons, pourtant, son dernier film est peut-ête le plus abouti, en ce sens qu'il n'a jamais aussi bien réussi à mixer ses obessions (le rapport au deuil familial), sa loufoquerie, et ses tics (tocs ?) de réalisation (travellings, musique pop sur ralenti), sans forcer le trait dans un sens ou dans l'autre. Une fois de plus, on constate que la famille (et ses absences) fait partie intégrante de l'univers cinématographique du rélalisateur. Que ce soit dans La vie aquatique, A bord du Darjeeling Limited, ou plus explicitement dans La famille Tenenbaum, ou plus détournée avec son "premier film sérieux" Rushmore à travers la filiation professeur/élève. D'ailleurs lui-même travaille un peu dans cet esprit, en famille au sens large puisque regroupant dans cette famille ses amis les plus proches, et s'entourant d'un groupe de comédiens fidèles. Si dans La vie aquatique la folie prenait le pas sur la cohérence et si dans La famille Tenenbaum la tristesse mélancolique freinait l'humour, le train Darjeeling nous emmène sur des voies pas si balisées où la mécanique de la vie et ses drames est surmontée grâce à une foi inébranlable dans la capacité de recul de l'âme humaine, car si tous les problèmes ne sont pas réglés, le train de la vie, lui, continue, le tout étant ne ne pas rester sur le quai... Un mot sur le trio d'acteurs, tellement justes que malgré des physiques très différents, on a peu de peine à les accepter comme frères, en particulier Owen Wilson (Wes Anderson serait-il le seul à savoir calmer la frénésie cabotine et fatigante de l'acteur ? ).